Plus d'un mois depuis le précédent article...
Il y a eu des bas de plus en plus bas
. des crises de larmes de plus en plus fréquentes et incontrôlables même devant mon p'tit Lu avec cette scène vécue pour de vrai*
. des sentiments mêlés de désespoir, d'inutilité, d'absence de liens avec mon bébé, d'incompréhension avec Chewi, d'exaspération avec mon p'tit Lu
. une crise de nerfs au moment du branchement de notre nouvelle cuisinière achetée sur le bon coin et de se rendre compte qu'elle ne marche pas. bye bye mes 250€
. une crise de panique et d'incompréhension le week-end du 13 novembre
Puis un coup de fil de ma maman pendant la plus grosse crise le dimanche 15 novembre et alors que j'avais déjà vu la psy de la pmi une fois et l'arrivée une heure de maman pour m'embarquer chez elle
Pour enfin finalement un rebond, une prise de conscience
. avec les mots déprime, DPP, se sentir sur le fil lors des 2 rdv psy et des conseils pour se faire aider à la maison (fait) et ne pas perdre son couple (pas fait. on est toujours comme des coloc' à ce jour, et qui dit qui coloc' dit pas de câlins, presque pas de bisous...) et la possibilité de demander un arrêt de travail si je ne me sens pas capable d'affronter la rentrée
. un lien qui s'intensifie tous les jours avec mon bébé d'amour toujours plus souriant et craquant (et gros !!)
.10 jours chez papa maman avec mes 2 petits à ne m'occuper de rien à part des réveils de Neil la nuit mais confier bébé à mon père insomniaque dès 5h du martin et dormir jusqu'à 10h
. des séances de massage chez le kiné pour soulager mon dos si douloureux,
. un diagnostic de RGO pour Neil qui explique ses nuits difficiles et ses crises de pleurs et un traitement qui les a presque fait cesser
. des rdv avec des ass' mat' jusqu'à trouver non pas la perle (même si je l'espérais ; et l'espère toujours, dernier rdv demain) mais quelqu'un avec qui ont s'est senti bien de suite et les garçons aussi même si je pressens qu'elle a un caractère de cochon et même si ça sent un peu la clope chez elle (elle m'a assuré qu'elle fume sur le balcon. A mon avis c'est vrai en journée et en temps de présence des enfants, mais pas les soirs et week-ends d'où l'odeur tenace)
Bref.
Ce n'est pas encore rose tous les jours. Mais je n'ai pas pleuré depuis le dernier rdv avec la psy lundi 30 novembre et encore c'est elle qui m'a provoqué comme si elle voulait absolument que je pleure. (quoique j'ai dû retenir mes larmes lors de mon aprem avec mes copines il y a 2 jours alors que je leur racontais tout ça...)
Je me sens encore très tendue, les mâchoires serrées en permanence, je dors toujours très mal, mais beaucoup moins sur le fil même si je sens bien qu'il ne faudrait pas grand chose pour rebasculer du mauvais côté... Mais je tiens bon.
Je revois la psy une (dernière?) fois vendredi 18 décembre car elle tenait à me voir avant ma reprise le 4 ou 5 janvier- me disant qu'elle pourrait faire un mot à mon médecin traitant si on sentait elle et moi que j'aurai pas la force de reprendre le chemin du bureau. car il faut bien le dire la rentrée et toute cette organisation à trouver me terrifient encore...
* L'image est tirée du blog It's a mum's life avec un article très juste sur la DPP : http://www.itsamumslife.fr/recent/8